Très beau Paris-Nice pour l’équipe OGE
Tim Wellens (Lotto Soudal) s’adjuge la dernière étape d’une épreuve remportée par Geraint Thomas (Team Sky).
Matthews a pris la tête de l’épreuve à l’issue du prologue de 6,1 km, en devançant Tom Dumoulin (Team Giant-Alpecin) d’une petite seconde, puis a défendu brillamment son maillot jaune jusqu’à l’avant-dernière étape disputée samedi.
Grâce à ses deux victoires d’étape et à trois top-cinq, Matthews décroche le maillot du meilleur sprinter en sortant indemne de la dernière étape.
« Pour ma première course de la saison, je ne m’attendais pas à remporter le contre-la-montre initial », a déclaré Matthews. « Je me réjouis d’avoir pu garder le maillot jaune aussi longtemps sur les épaules. L’équipe s’est montrée à son avantage pendant toute la semaine et le fait d’avoir assumé mon rôle de leader pendant toutes ces journées a été très enrichissant pour moi. »
« C’était la première fois que j’ai dû batailler aussi ferme tout au long d’une épreuve et je réalise à quel point il est important de conserver un maximum d’énergie. Il est clair que l’on ressent une plus grande pression lorsque l’on porte le maillot de leader, aussi bien pendant qu’après la course. »
Après les prouesses réalisées par ses troupes tout au long de la semaine, le directeur sportif Laurenzo Lapage avait de quoi être satisfait des résultats de son équipe.
La victoire surprise lors du prologue a quelque peu modifié les plans de l’équipe et Lapage a été réellement impressionné par l’esprit de cohésion affiché et par la façon dont le groupe a su prendre ses responsabilités et s’adapter aux circonstances de la course.
Michael Matthews de l’équipe Orica-GreenEDGE est en tête après la deuxième étape du Paris-Nice
Après avoir gagné le prologue sur son SCOTT Plasma et avoir terminé à une respectable cinquième place lors de la première étape, le coureur Orica-GreenEDGE Michael Matthews s’est vu décerner la victoire à l’issue d’un finish serré. Nacer Bouhanni (Cofidis Solutions Credits) a été déclassé pour interférence avec le sprint du coureur de 25 ans au cours du finish vers l’arrivée à Commentry.
Le Paris–Nice est une importante course d’étapes française de début de saison qui débute avec un prologue à Paris et se termine à Nice. Il s’agit d’une des premières courses de la saison professionnelle : elle a lieu au cours de la première moitié du mois de mars Les sept étapes de cette course sont connues pour être un test important pour les équipes en raison des mauvaises conditions météorologiques habituellement présentes tout au long de la semaine.
La deuxième étape n’a certainement pas fait exception avec des températures basses sur l’ensemble des 213,5 km.
Grâce à sa victoire dans la deuxième étape sur son SCOTT Foil, Michael Matthews a accru son avance au classement général de 14 secondes.
« Il (Bouhanni) a légèrement modifié sa ligne dans le sprint, » a expliqué Matthews, qui est passé de la deuxième à la première place. « Quand on ouvre son sprint après une étape aussi dure, c’est difficile de sprinter en ligne droite. »
« Je pense que j’aurais sûrement pu le doubler dans le sprint, mais la course c’est comme ça. » C’est dommage que ça se passe comme ça mais les choses sont ce qu’elles sont. Comme vous avez pu le voir, j’avais beaucoup de vitesse au moment de le doubler, donc j’aurais gagné de toute façon.
« C’est vraiment incroyable de remporter encore une étape. Ça fait deux sur trois maintenant. Le sprint était en côte donc il me correspondait beaucoup mieux que celui d’hier. »